Création d'un Documentaire sur la transmission
entre sages-femmes traditionnelles
Alice Bafoin
Mon attrait pour la naissance a commencé peu avant mon propre accouchement. Un jour, je lu un témoignage de femme qui m’émut. Lorsque son bébé s’apprêtait à sortir, alors qu’elle était épuisée, elle se redressa avec une puissance colossale et accoucha comme si cela était inné pour elle. Elle était parvenue à un état, un comportement instinctif grâce auquel elle était totalement présente à elle-même, en confiance et à l’écoute de son corps.
Cette description m’avait fait frissonner, j’étais alors enceinte de 6 mois, et souhaitais moi aussi éveiller cet instinct « animal » pour vivre l’expérience de l’accouchement. Ce texte m’avait fait prendre conscience du mammifère qui est en moi. J’avais réalisé que mon corps était conçu pour enfanter, en cette raison, je n’avais plus rien à craindre.
J’étais à présent impatiente d’accoucher, sereine et en confiance.
Je réalisai à cette occasion à quel point il suffit de peu pour transformer sa vision des choses. Ce « peu », justement, je souhaite le cibler, l’explorer et le partager. Je destine ce message à toucher intimement le spectateur et à l’amener à s’interroger sur sa vraie nature, …
Il s’agit donc de tisser des liens entre pays, entre personnes, mais surtout avec soi-même.
Cette description m’avait fait frissonner, j’étais alors enceinte de 6 mois, et souhaitais moi aussi éveiller cet instinct « animal » pour vivre l’expérience de l’accouchement. Ce texte m’avait fait prendre conscience du mammifère qui est en moi. J’avais réalisé que mon corps était conçu pour enfanter, en cette raison, je n’avais plus rien à craindre.
J’étais à présent impatiente d’accoucher, sereine et en confiance.
Je réalisai à cette occasion à quel point il suffit de peu pour transformer sa vision des choses. Ce « peu », justement, je souhaite le cibler, l’explorer et le partager. Je destine ce message à toucher intimement le spectateur et à l’amener à s’interroger sur sa vraie nature, …
Il s’agit donc de tisser des liens entre pays, entre personnes, mais surtout avec soi-même.
Nous éprouvons tous un ardent désir, une nostalgie du sauvage. Dans notre cadre culturel, il existe peu d’antidotes autorisés à cette brûlante aspiration. On nous a appris à en avoir honte. Nous avons laissé pousser nos cheveux et nous en sommes servies pour dissimuler nos sentiments, mais l’ombre de la Femme Sauvage se profile toujours derrière nous, au long de nos jours et de nos nuits. Où que nous soyons, indéniablement, l’ombre qui trotte derrière nous marche à quatre pattes.
Clarissa Pinkola Estès
Cheyenne, Wyoming
Cheyenne, Wyoming