Nous voilà partis de la capitale pour atterrir à Oaxaca, 6h de bus plus tard…
Mais avant ça, il reste encore quelques détails sur la grande ville à ajouter.
Nous avons passé une soirée très agréable avec Mélina, une jeune femme adorable de Los Angeles. Après avoir parcouru le "barrio", à la recherche d'un endroit propice, nous avons trouvé un petit bar, avec une terrasse extérieure, où la petite Miriam, parmi d'autres enfants venus nous vendre toutes sortes de choses, a pris le temps de discuter avec nous, avec son carton de Crunch, avant de repartir jouer au foot avec les autres et faire des tours sur son vélo dans cette même rue. Quel amour!
Puis, la douce Mélina nous a fait le plaisir de venir dans notre chambre en compagnie de sa "Jarana", une petite guitare avec laquelle elle nous a joué et chanté des airs traditionnels de la région de Veracruz. Nous l'avons enregistré avec la caméra pour incorporer ses chansons à la bande son du film. C'était un beau cadeau de sa part.
Le lendemain, les rues de Mexico étaient blindées de monde et très animées, car la "Semana Santa" (la Semaine Sainte) commençait tout juste.
Ce fut une après-midi chargée en émotions, nous avions la caméra avec nous; de ce fait, Maurizio a pu filmé l"ambiance dans laquelle nous étions plongée, avec tout ces petits détails, ces images qui nous ont marquées. Comme cette petite fille dans les bras de sa maman, aussi belles l'une que l'autre, ou ces visages que l'on a croisé, ces personnes avec qui l'on échangeait des regards, des sourires, des paroles. Les gens ici sont très communicatifs, très expressifs, ouverts. La chaleur n'est pas que climatique!
Un spectacle de rue nous a surpris, avec ses percussionnistes et ses danseuses débordants d'énergie, qui enivraient tout le monde avec leurs rythmes africains endiablés.
Sans oublier Mickaël Jackson et Spiderman qui papotaient ensemble entre deux danses…
Ah oui, un restaurant s'est enflammé devant nous aussi, les flammes montaient jusqu'au plafond, et les clients en sortaient tous en courant. C'était impressionnant! Mais le feu fut vite maîtrisé avec un extincteur.
Bref, on est rentrés crevés à l'hôtel. Juste le temps de boire l'un de ces "liquidos de mango y papaye" d'un litre, histoire de s'achever.
Le lendemain matin, nous avons pris le bus à la TAPO, l'une des gares routières de Mexico. Direction Oaxaca. Sur la route, des paysages splendides se sont offerts à nous. Beaucoup de diversité : des zones quasi désertiques peuplées de quelques buissons, des fôrets d'épineux, des cactus énormes, et de toutes les formes, des fleurs d'agave... Sans oublier la montagne aux neiges éternelles au loin, et les immenses vallées, où le ciel appartient aux aigles !
Et a présent nous voilà à Oaxaca. Nous sommes arrivés hier en fin d'après-midi, la lumière était splendide. Notre posada est en plein cœur du centre-ville, en face du marché artisanal. Sa cour est très animée, avec ses boutiques et galeries d'art traditionnel et contemporain, son cybercafé, ses restos, ses perroquets en cage, sans oublier Blacky, le petit chien qui nous suit partout. Bref, c'est vivant. Depuis tout à l'heure on nous passe la discographie complète de Manu Chao et la Mano Negra. ( Imaginez mon bonheur!)
Ici aussi les rues sont très animées avec la Semaine Sainte. Hier soir, on aurait pu se croire en pleine fête foraine. Les plusieurs églises étaient pleines à craquer, les stands ambulants de pommes d'amour, de maïs, de gadgets fluorescents en tout genres ponctuaient les rues. Des indiennes viennent vendre en ville leurs blouses, rebozos, et pans de tissus brodés de fleurs aux milles couleurs. Sans compter le marché artisanal qui est un vrai feu d'artifice de couleurs et de formes. Les petites statuettes taillées dans le bois représentants toutes sortes d'animaux réels ou imaginaires nous ont captivés. C'est bête à dire, mais sur le coup, voir tant de beauté nous a profondément émus. Tout ici met nos sens en éveil : les odeurs, les couleurs, les motifs, les lumières, les musiques, les goûts, et pour couronner le tout, les humains. On s'en prend plein la tronche, et on s'en gave jusqu'à épuisement. Tout est beau, que voulez-vous?
Ce matin, pendant que j'écris tout ça, Maurizio tourne quelques images dans la ville. Et cet après-midi, on passe à Nueve Lunas, la maison de naissance de Oaxaca.
Hasta Luego!
Mais avant ça, il reste encore quelques détails sur la grande ville à ajouter.
Nous avons passé une soirée très agréable avec Mélina, une jeune femme adorable de Los Angeles. Après avoir parcouru le "barrio", à la recherche d'un endroit propice, nous avons trouvé un petit bar, avec une terrasse extérieure, où la petite Miriam, parmi d'autres enfants venus nous vendre toutes sortes de choses, a pris le temps de discuter avec nous, avec son carton de Crunch, avant de repartir jouer au foot avec les autres et faire des tours sur son vélo dans cette même rue. Quel amour!
Puis, la douce Mélina nous a fait le plaisir de venir dans notre chambre en compagnie de sa "Jarana", une petite guitare avec laquelle elle nous a joué et chanté des airs traditionnels de la région de Veracruz. Nous l'avons enregistré avec la caméra pour incorporer ses chansons à la bande son du film. C'était un beau cadeau de sa part.
Le lendemain, les rues de Mexico étaient blindées de monde et très animées, car la "Semana Santa" (la Semaine Sainte) commençait tout juste.
Ce fut une après-midi chargée en émotions, nous avions la caméra avec nous; de ce fait, Maurizio a pu filmé l"ambiance dans laquelle nous étions plongée, avec tout ces petits détails, ces images qui nous ont marquées. Comme cette petite fille dans les bras de sa maman, aussi belles l'une que l'autre, ou ces visages que l'on a croisé, ces personnes avec qui l'on échangeait des regards, des sourires, des paroles. Les gens ici sont très communicatifs, très expressifs, ouverts. La chaleur n'est pas que climatique!
Un spectacle de rue nous a surpris, avec ses percussionnistes et ses danseuses débordants d'énergie, qui enivraient tout le monde avec leurs rythmes africains endiablés.
Sans oublier Mickaël Jackson et Spiderman qui papotaient ensemble entre deux danses…
Ah oui, un restaurant s'est enflammé devant nous aussi, les flammes montaient jusqu'au plafond, et les clients en sortaient tous en courant. C'était impressionnant! Mais le feu fut vite maîtrisé avec un extincteur.
Bref, on est rentrés crevés à l'hôtel. Juste le temps de boire l'un de ces "liquidos de mango y papaye" d'un litre, histoire de s'achever.
Le lendemain matin, nous avons pris le bus à la TAPO, l'une des gares routières de Mexico. Direction Oaxaca. Sur la route, des paysages splendides se sont offerts à nous. Beaucoup de diversité : des zones quasi désertiques peuplées de quelques buissons, des fôrets d'épineux, des cactus énormes, et de toutes les formes, des fleurs d'agave... Sans oublier la montagne aux neiges éternelles au loin, et les immenses vallées, où le ciel appartient aux aigles !
Et a présent nous voilà à Oaxaca. Nous sommes arrivés hier en fin d'après-midi, la lumière était splendide. Notre posada est en plein cœur du centre-ville, en face du marché artisanal. Sa cour est très animée, avec ses boutiques et galeries d'art traditionnel et contemporain, son cybercafé, ses restos, ses perroquets en cage, sans oublier Blacky, le petit chien qui nous suit partout. Bref, c'est vivant. Depuis tout à l'heure on nous passe la discographie complète de Manu Chao et la Mano Negra. ( Imaginez mon bonheur!)
Ici aussi les rues sont très animées avec la Semaine Sainte. Hier soir, on aurait pu se croire en pleine fête foraine. Les plusieurs églises étaient pleines à craquer, les stands ambulants de pommes d'amour, de maïs, de gadgets fluorescents en tout genres ponctuaient les rues. Des indiennes viennent vendre en ville leurs blouses, rebozos, et pans de tissus brodés de fleurs aux milles couleurs. Sans compter le marché artisanal qui est un vrai feu d'artifice de couleurs et de formes. Les petites statuettes taillées dans le bois représentants toutes sortes d'animaux réels ou imaginaires nous ont captivés. C'est bête à dire, mais sur le coup, voir tant de beauté nous a profondément émus. Tout ici met nos sens en éveil : les odeurs, les couleurs, les motifs, les lumières, les musiques, les goûts, et pour couronner le tout, les humains. On s'en prend plein la tronche, et on s'en gave jusqu'à épuisement. Tout est beau, que voulez-vous?
Ce matin, pendant que j'écris tout ça, Maurizio tourne quelques images dans la ville. Et cet après-midi, on passe à Nueve Lunas, la maison de naissance de Oaxaca.
Hasta Luego!
Alice